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Connaître les plantes avant de les exploiter
En altitude, la cueillette de la gentiane, du narcisse ou de l'arnica est répandue sans être pour autant organisée. Des professionnels sont intéressés par la création d'une filière économique locale, de la récolte à la transformation. Aux côtés d'initiatives privées, le Parc naturel régional encourage cette volonté de s'organiser et le fait de plusieurs manières, dont l'approche scientifique. Partant du principe qu'il est nécessaire de connaître la ressource avant de l'exploiter, le Parc participe à une action baptisée ValuePAM. Il s'agit de valoriser et de gérer durablement des plantes aromatiques et médicinales sauvages, présentes en Espagne, en France et au Portugal. Plusieurs structures tel que le Parc naturel régional sont engagées dans ValuePAM et bénéficient du soutient de l'Europe pour réaliser des recensements d'espèces et expérimenter des mises en culture. Le Parc s'intéresse à trois espèces en particulier : gentiane jaune, arnica et jonquille. Il s'agit d'estimer la ressource disponible, d'envisager des mises en culture, d'étudier l'impact de la cueillette dans le temps...
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AGENDA
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Bienvenu à Guilhem Mollera
Chargé de mission "Biodiversité", il intervient sur le terrain pour identifier et supprimer les pollutions dans les cours d'eau, protéger le desman des Pyrénées et localiser la présence de loutres, de visons et de desmans. Ces actions visent à supprimer les causes de mortalité du desman, à réduire la prédation du vison d'Amérique et à lever les obstacles qui nuisent à la circulation des espèces. Cette mission d'un an bénéficie du financement de l'Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse.
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Un bar à champignon, une idée géniale et originale à soutenir
Imaginez un lieu où nous nous retrouverions pour passer un bon moment tout en dégustant des tapas de champignons comme un feuilleté de cèpe et peut-être même qu'il y aurait un concert. Ce lieu existe presque. Il a besoin de vous pour ouvrir. Passionné de champignon, de bons petits plats, de montagne et de musique, Laurent reprend le Baroque à Formiguères. Son projet, il l'a bien cogité. Et nous en savons quelque chose au Parc, puisqu'il a suivi la formation-action en 2017 et qu'il a scotché le jury le jour du grand oral. Nous croyons en lui et nous avons décidé de soutenir sa collecte participative sur kisskissbankbank.
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200 000 € pour booster l'activité locale
En avril, 11 nouveaux projets ont été sélectionnés représentant plus de 200 000 € de crédits. Ils s'ajoutent aux 34 autres initiatives soutenues par le projet européen LEADER. Tous ces projets ont en commun de participer à la relocalisation des emplois et de valoriser des ressources locales. Vous êtes une entreprise, un particulier, une association ou une collectivité ? Soumettez votre candidature !
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Travailler et se déplacer à la campagne
Le Parc naturel régional intervient dans les entreprises, les associations et les collectivités pour définir un plan de déplacement. L'idée est simple : bouger en polluant moins. Quand plusieurs salariés travaillent sur un même lieu, est-il possible d'organiser du co-voiturage ? avons nous connaissance de tous les modes de déplacement existants ? que manque-t-il pour moins utiliser sa voiture en solo ? En avril, le Parc a co-animé deux ateliers avec El mener à destination des stagiaires de cette même association.
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PORTRAIT D'UN ACTEUR
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Jean-Pierre Tixador, éleveur en bio
Entre la ferme familiale à Sournia et son exploitation à Réal, il mène son troupeau de vaches charolaises en agriculture biologique. Il parle de son métier et partage sa vision de l’avenir.
Quels sont les défis de l’élevage ?
Il y en a beaucoup. Il faut faire face à une situation qui se complexifie sur les plans administratif, commercial et sanitaire. Je suis à la fois gestionnaire, éleveur et commercial. Le système est devenu chronophage. Tout prend des proportions. Comme hier, j’ai dû me rendre à Couiza pour trouver un nouveau vétérinaire, après avoir essuyé plusieurs refus... Lire l'interview
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Un club des destinations touristiques "douces"
C'est un fait : les Pyrénées possèdent d’énormes atouts culturels et naturels et un grand potentiel touristique. Mais ils pêchent par leur manque de visibilité à l'international et de développement d'une offre touristique structurée. Plusieurs initiatives s'organisent pour faire des Pyrénées une destination singulière. Il en est une à laquelle participe le Parc et qui se nomme GPS Tourism. A travers les efforts conjoints public-privés, il s'agit de créer un modèle touristique s'appuyant sur la lenteur à l'image du mouvement "slow food". Mais avant de créer des séjours où l'on prend le temps de voyager, de goûter, de rencontrer..., la réflexion sur l'adéquation entre l'offre de transport et de services et la possibilité de se déplacer sans sa voiture s'imposent. Actuellement, une étude est réalisée pour savoir comment et en combien de temps se rendre sur un site touristique depuis les gares du Train Jaune. Pour l'inspiration et parce que des territoires sont très avancés sur ces questions de mobilité et d'accueil, des voyages d'études ont été proposés en Bretagne sur l'opération "La Bretagne sans ma voiture" et en Autriche (photo) dans des stations de montagne reconnues "Perles des Alpes". Soutenu par l'Europe, GPS Tourisme regroupe 5 partenaires français et espagnols : la vallée de l'Agly, le val d'Azun, le Pallars Sobirà, le Pallars Jussà et le Parc naturel régional des Pyrénées catalanes.
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