À l’interface des milieux terrestres et aquatiques, les milieux humides fournissent de multiples services (rétention des crues, épuration de l’eau, réservoir de biodiversité, stockage du carbone, activités récréatives, etc.). L’altération de leur état met en péril ces fonctions et la pérennité même de ce patrimoine naturel, comme le souligne le dernier rapport mondial de la Convention de Ramsar sur les zones humides.

À l’échelle mondiale, ces milieux ont perdu
64 % de leur surface depuis 1900.

 

La dernière évaluation nationale des sites humides emblématiques, couvrant la période 2010-2020, révèle que la France ne fait pas exception à ce constat. Ainsi, 41 % des sites évalués en métropole et dans les Outre-mer ont vu leur état se dégrader. L’intensification des pressions directes et indirectes, à l’intérieur et en périphérie de ces sites, les fragilise.

Évaluation nationale des sites humides emblématiques (2010-2020) copilotée par le SDES et l’OFB qui a mobilisée plus de 1 200 acteurs des territoires métropolitains et ultramarins.

Publication des premiers résultats l’évaluation copilotée par le SDES et l’OFB qui a mobilisée plus de 1 200 acteurs des territoires métropolitains et ultramarins :Quelle évolution des sites humides emblématiques entre 2010 et 2020 ?


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