« […]Les Pyrénées-Orien­tales sont parmi les premiers départements fran­çais à affronter ces conséquences inédites du changement climatique et à devoir s’adapter.

Personne ne nie l’enjeu ni sa difficulté. Cepen­dant, les Pyrénées-Orientales c’est aussi le terri­toire où il se passe quelque chose, où les acteurs locaux ont pris le sujet en main, où les innova­tions se font, où l’État facilite autant qu’il le peut la réalisation des travaux, bref un territoire qui s’est pris en main et qui avance – collectivement. »

Thierry BONNIER
Préfet des Pyrénées-Orientales

Ainsi s’achève l’éditorial du Préfet des Pyrénées-Orientales du Dossier de presse Gestion de la ressource en eau dans les Pyrénées-Orientales.
Voici quelques éléments à retenir sur ce dossier, dont vous découvrirez le Plan 2024, en la téléchargeant ici.

Situation fin janvier 2024

L’année 2023 a constitué une année record avec un déficit de pluviométrie 11 mois sur 12 par rapport à une année normale, dont 7 mois à plus de 50 % de dé­ficit. Cette situation de crise persiste dans la durée. L’état des ressources début 2024 est plus préoccupant qu’en janvier 2023 sur la plus grande partie du dé­partement : le déficit de précipitation s’est accentué et les effets cumulatifs se font ressentir (nappes et zones humides non rechargées, végétation asséchée).

Un objectif partagé : « Réaliser le maximum d’économies en recherchant le moindre impact sur l’activité du département ».

Ces mesures d’économies seront prolongées en 2024 jusqu’à ce que la situation s’améliore, avec toutefois trois précisions importantes pour les habitants :

Les forages individuels restent inter­dits jusqu’à nouvel ordre, sauf rup­ture d’alimentation en eau potable. C’est une question d’efficacité et de civisme : i l faut choisir entre les pe­louses et l’économie du département.

L’arrosage des arbres et arbustes sera autorisé, sous condition que la terre au­tour de l’arbre soit protégée par un pail­lage végétal afin de garder l’humidité.

L’arrosage des potagers vivrier restera possible, en fonction de la situation de la ressource en eau et après consulta­tion du syndicat de bassin et du monde agricole. En revanche, les communes se­ront encouragées à équiper les potagers communaux de réservoirs d’eau de pluie et à équiper les plants en paillage végé­tal pour garder l’humidité de la terre.

AU-DELÀ DES ÉCONOMIES, UNE ANNÉE DE TRAVAIL POUR OPTIMISER LA GESTION DE LA RESSOURCE ET INNOVER

Lutter contre les fuites sur les réseaux d’eau
sécuriser l’alimentation en eau potable
Accompagner les 42 communes identifiées à ce jour en tension
Recharger les nappes
Réutiliser les eaux usées, en priorité celles rejetées en mer
Relancer le sujet des réserves
Adapter la gestion des barrages à l’urgence
Tester des idées innovantes
Élaborer une stratégie de long-terme d’adaptation au change­ment climatique

PLAN D’ACTION POUR 2024

 

 

 

 

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